Wayne Paul

Samedi à 21h30

Sur un fond de dub et d’electro, de jazz et de hip-hop, de climats excessivement moites imaginés par le sorcier helvète Christophe Calpini (Mobile in Motion, Stade, Alain Bashung, Dog Almond, etc), l’artiste aux origines jamaïcaines bercé précocement par Gregory Isaacs, Dennis Brown, John Holt, Marvin Gaye, le répertoire de la Motown ou la mouvance liée à l’énigmatique Jah Shaka -prince des basses écrasantes, sirènes et chambres d’écho – a retrouvé toutes ses marques. Et distille comme sur un nuage ses veloutés chaloupés.

Au travers de chants volontiers altruistes, humanistes, où il appelle notamment les professeurs à protéger nos enfants car ils sont l’avenir et évoque la nécessité de se souvenir de ses racines pour retrouver la force de vivre, Wayne Paul fait planer toute sa sorcellerie vocale sur quatorze titres syncopés. Il profite aussi de convier à ses retrouvailles God’s Gift, l’un des meilleurs maîtres de cérémonie du courant « grime », le temps de trois morceaux d’anthologie.

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